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Sur le différent entre le Président de AIDSE-Koumbia et le maire de la CRD

 

Chers membres de l’ONG AIDSE,

 

Nous avons le plaisir de vous informer autour de l’incompréhension qui persiste entre le Président de l’antenne AIDSE de Koumbia, Monsieur Mansour SOW et le Maire de la Commune rurale de Koumbia.

Cette incompréhension entre les deux a commencé lorsque la Société AMC a versé à la municipalité de Koumbia la taxe superficielle de 2014 chiffrée à 459.000.000 GNF. L’un, (Monsieur Mansour SOW) a pensé que la CRD peut et doit financer les travaux de finition des latrines du centre de santé de Koumbia que l’antenne a entamé, mais suspendus faute d’argent, et l’autre, (Monsieur le Maire Abdoulaye Douane DIALLO) a estimé que pour cette année la CRD de Koumbia ne peut y faire face, étant donné que les fonds provenant de la taxe superficielle versée par la société AMC en 2014 ont déjà été orientés pour la réalisation de certains projets communautaires, et mieux, l’antenne AIDSE Koumbia n’aurait pas suivie la procédure d’obtention des fonds publics.

Nous avons déploré la démarche du Maire qui a consisté à saisir directement le Préfet, au lieu de se diriger vers le Sous préfet ou le Directeur sous préfectoral de la jeunesse de koumbia, qui sont les tutelles rapprochées des associations et ONG au niveau de la sous préfecture. A cette rencontre avec le Préfet, le Président Mansour SOW n’y était pas, la formalité d’invitation n’ayant pas été respectée (lettre d’invitation).

C’est ainsi que, le 26 Avril 2014, lors de la visite que le Directeur Exécutif de l’antenne de l’ONG a rendue visite au Maire, celui-ci aurait dit à l’hôte que : « tant que c’est Monsieur Mansour SOW qui préside l’antenne AIDSE de Koumbia, il ne travaillerait pas avec AIDSE ».
Demander donc, le départ de Monsieur Mansour SOW, statutairement élu par ses paires, ne relève pas de la compétence de la municipalité. AIDSE est régie par des statuts et règlement intérieur, et dispose d’un agrément national qui a déjà été notifié aux autorités (Gouverneur, Préfet, Maires, sous préfets, Directeur préfectoral de la jeunesse, directeurs sous préfectoraux de la jeunesse) de tous les lieux d’implantation de nos antennes (Boké, Kamsar, Sangaredi, Labé, Koumbia, Kakoni, Wendou M’bour, Foulamory et Gaoual centre).

Mais en réalité, la raison de leur incompatibilité précèderait la naissance de l’ONG (affaire d’exploitation de bois madriers). Il faut donc craindre que ces faits antérieurs n’affectent négativement le rapport qui doit exister entre la Commune et l’antenne de notre ONG. Ce qui compromettrait le projet sur lequel AIDSE est entrain de travailler, pour le jumelage entre la Commune rurale de Koumbia et une commune en Europe, après celui de la Commune urbaine de Gaoual et celle de Lyon, qui sera validé bientôt.

Faut-il rappeler que, si le Président de l’antenne AIDSE de Koumbia a sollicité le concours de la CRD pour la finition des latrines, c’est parce qu’elle gère les revenus miniers versés par la société AMC (459.000.000 GNF) et qui doivent servir au financement des projets communautaires de ce genre. Et AIDSE, conformément à ses statuts, a un droit de regard sur la gestion de ces fonds. Notre ONG doit déposer, à qui de droit, à la fin de chaque année un rapport sur la gestion des fonds déboursés par AMC et d’autres sociétés minières établit à Gaoual.

A notre Avis, pour peu que l’on ait de la considération pour la population de Koumbia, pour les malades et autres usagers, la construction des latrines du centre de santé doit être une priorité des priorités.

Le grand bureau de Conakry, a, lors de son assemblée générale ordinaire du mois d’avril, prit la résolution d’adresser des courriers aux autorités (préfet, sous préfet, directeur sous préfectoral de la jeunesse et maire de la commune rurale de Koumbia) ainsi qu’aux antennes de Koumbia et Gaoual centre dans le but de rapprocher toutes les parties et trouver une solution heureuse. Car la force de chacune de nos institutions (Mairie et AIDSE) réside dans l’entente, le dialogue et la bonne collaboration qui doit déterminer nos rapports. Une association ou une ONG, qui est un acteur du développement, vient toujours en aide à une collectivité.

Enfin, ceci doit être considéré par tous comme des petits problèmes qui naissent au début de chaque entité et géré comme tel.

Je prie tout le monde de voir les choses du bon coté.

 

​  25 MAI, 2013

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